Exposition personnelle au Centre d'Art La Cuisine
Commissaire : Marta Jonville
Selon Estelle Zhong, la crise écologique est à comprendre d’abord comme une crise de la sensibilité ; et pour cette raison, l’art peut y jouer un rôle décisif d’enrichissement et de transformation de notre relation à la nature et au vivant. Il s’agit d’une invitation à observer et expérimenter, à penser et faire, à ressentir et réfléchir…
1Bruno Latour, Pasteur : guerre et paix des microbes, La Découverte, 2011 2 Philippe Descola, Par delà Nature et Culture, Folio, 2005 3 Françoise d'Eaubonne, Le féminisme ou la mort, Le passager clandestin, 2020 4 Habiter le trouble avec donna haraway, Collectif, Edition du Dehors 2019 5 Cynthia Fleury, Le soin est un humanisme, Tracts Gallimard 2019 6 Collaborer avec le vivant Une pensée écologique du soin, Camille Prunet Ligeia 2021/2-3-4 (N° 189-191), pages 75 à 83
Performance culinaire et picturale Rebecca Acosta, Emma Fornerod et Diane T
Atelier de sérigraphie aux peintures naturelles en collaboration avec Superfruit
Ce travail n’aurait pas été possible sans Marta Jonville et toute l’équipe de la Cuisine : Rebecca, Sylvain, Sophie, Léa, Aurélie, Sarah, l’aide inestimable de Pia et Simon ; crédit photographique Simon Searle ; l’entre-aide de Pauline Moulis; je remercie chaleureusement Aurore Defrènne, l'équipe de la médiathèque ; Lorenzo Naccarato ; Bruno pour les microscopes, merci pour les créations de Marie La potière, la Spiruline de Montauban avec Eric Constans ; LA recette de mousse au chocolat d'Alexandres, les bons légumes de Clara et Hugo ; Legno Vini pour la sciure...
Tout ceci a été largement facilité par la stimulation du collectif La MAISON et son économie circulaire, merci donc à Superfruit pour le graphisme, Anne de Mitsa pour la couture et tout.e.s pour leur bienveillance;
Un grand merci à toute l'équipe de LaLabomédia pour leur travail de "contre contre oeuvre";
Merci à Emma Fornerod ...
et un merci pour la participation irremplaçable des micro-organismes de cette exposition !
Ici, la scénographie est glanée à la ressourcerie de Caussade, les cadres sont reutilisés, les éléments réfléchis pour être revalorisés dans un autre contexte. Ils retourneront à leur place ou seront recyclés. Les souches et les protocoles sont libres de droits. Ainsi le processus est rendu visible autant que la réalisation.